Cynopep's - Cohésion Chien-Humain

Cynopep's - Cohésion Chien-Humain Johanna COUPPE DE K'LOURY
Educateur et comportementaliste canin
Mantrailing

A lire jusqu'au bout ! Pas de débats mais si jamais vous pensez être LA bonne personne vous savez qui contacter 🤞🐶✨
07/06/2024

A lire jusqu'au bout ! Pas de débats mais si jamais vous pensez être LA bonne personne vous savez qui contacter 🤞🐶✨

TW: Ce post va aborder le sujet de l’euthanasie d’un de nos chiens. Il est difficile à lire alors il est important de scroller / switcher bref passer votre chemin si vous ne souhaitez pas impacter votre état émotionnel.

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’aimerais vous annoncer une décision grave.

Nous avons décidé de mettre fin à la vie d’Elvis, notre cocker.

Elvis est arrivé chez nous en mai 2021 suite à des comportements agressifs, chez une famille non adaptée. L’homme était physiquement violent, et la femme au contraire ne pouvait pas s’en séparer et avait un lien malsain, anthropomorphique avec lui. Une ambivalence dangereuse.

Il est d’abord parti en famille d’accueil formée et ayant des connaissances élevées dans le domaine canin. Il est également opéré d’un oeil rapidement. Un premier incident de morsure s’est produit. Il a donc été mis en pension rééducation chez une professionnelle émérite.

Sans vous refaire tout le long parcours d’Elvis durant ces 3 dernières années, il a donc été en rééducation chez plusieurs professionnelles différentes.

Nous avons tenté plusieurs adoptions, avec des formations durant plusieurs semaines des adoptants, des coachings quotidiens, des consignes, des supports écrits, des accompagnements d’une qualité irréprochable de la part de tous nos professionnels, et je pèse mes maux …

Le comportement d’Elvis est toujours resté ambivalent, menant rapidement en quelques secondes à un retournement de situation dangereux.

Des analyses médicales ont été menées auprès de plusieurs vétérinaires comportementalistes. Divers traitements ont été mis en place, une suspicion de dysthémie a été abordée, écartée ensuite après avoir été creusée.

Nous n’avons plus de solutions d’accueil pour Elvis à partir du 21 juin. En 3 ans, c’est environ 25 000 euros qui ont été dépensés pour son accueil, ses soins médicaux, sa rééducation, son alimentation, ses mastications,…

Aujourd’hui nous avons décidé d’arrêter les frais pour ce chien. Avec cet argent plusieurs autres chiens auraient pu être sauvés, et vu la situation dramatique jamais vécue auparavant des refuges en France actuellement et le nombre de demandes de prise en charge croissantes quotidiennement, nous nous devons d’agir.

Nous avons tout tenté pour Elvis, mais force est de constater qu’on ne peut pas tous « les réparer ».

Nous ne pouvons pas non plus nous résoudre à le placer chez des particuliers « à l’arrache », pour qu’une personne finisse défigurée. Il s’agit de notre responsabilité, de notre casier judiciaire et surtout de notre capacité à pouvoir nous regarder en face quotidiennement et vivre avec un accident dramatique qui aurait pu être évité.

Nous cherchons des adoptants professionnels depuis des mois, mais ne nous mentons pas, même nous personnellement n’avons pas les capacités pour l’accueillir dans les conditions dont il a besoin.

Elvis ne mérite pas de pourrir en boxe à vie, il a trop de charisme pour ça. Il n’est malheureusement pas adapté non plus à la vie en sanctuaire, sa priorité est le contact avec l’humain. Il ne mérite pas non plus d’être traité avec des méthodes moyenâgeuses pour « le briser » et en faire un être résigné, un être vide.

De part ces décisions, nous nous attendons déjà aux éternels guéguerres stériles d’éducateurs canins « gros bras » ou au contraire « laxistes » crier sur tous les toits qu’eux auraient fait mieux. Peut-être. Toujours est-il qu’actuellement c’est nous qui nous en occupons, et nous qui assumons, jusqu’au bout.

La dernière fois que j’ai eu recours à une décision similaire (une seule fois depuis la création de l’association, je le rappelle) les associations se sont précipitées pour me dénoncer et faire de ma vie un enfer de culpabilité, alors que c’était moi qui tenait la patte de ce chien pour son dernier souffle, et qui pleurait sur son cadavre spasmant pour essayer de survivre.

Cette fausse hypocrisie n’a pas sa place sur ce post. La vie à n’importe quel prix ne fait pas partie de nos valeurs. C’est un parti pris, la mort est plus douce, plus respectueuse que la maltraitance, l’enfermement ou l’isolement.

Nous abordons cette décision ouvertement, même si c’est difficile, et que la vague de haine qui en découlera certainement laissera des marques. C’est un sujet encore tabou, et IDWT a toujours voulu faire changer les choses, parler du poids de ces décisions de vie ou de mort sur un animal en fait partie.

C’est triste, on est toutes profondément tristes. Parce qu’on s’est toutes investies pour lui, on y a cru, on a passé des centaines d’heures pour lui, pour que se soit finalement un échec.

Ça ébranle nos croyances, notre foi, et notre motivation.

Alors prochainement, Elvis partira rejoindre les étoiles. Ce post est le dernier le mentionnant, alors si un professionnel souhaite l’accueillir à vie, c’est le moment. Comme déjà dit, on s’engage a payer un enclos / chenil extérieur si le professionnel en question s’engage à le garder à vie.

Un merci tellement grand qu’il ne rentre pas dans ce message, à tous les professionnels qui ont croisés sa route, merci d’avoir cru en lui, ou de lui avoir permis d’être lui.

J’aimerais lui rendre hommage. Car Elvis a permis une collaboration entre tellement de professionnels investis, que s’en est un miracle. Des échanges de compétences incroyables, des rencontres fabuleuses, et Elvis laissera sa trace parmi nous. Une petite boule d’énergie, de blagues et de bisous, qui mérite de garder sa lumière afin de l’amener à tous.

IN ELVIS WE'LL ALWAYS TRUST

Avec un peu de re**rd nous vous souhaitons à tous une belle et nouvelle année ! Puisse t-elle être remplie de bonheur et...
05/01/2024

Avec un peu de re**rd nous vous souhaitons à tous une belle et nouvelle année ! Puisse t-elle être remplie de bonheur et de joie.

Profitez de chaque instant avec les boules de poils qui partagent votre vie.

Chaque moment est précieux !

Ne visez pas la perfection dans vos résolutions canines mais visez plutôt l'harmonie et la compréhension mutuelle, c'est la clé de l'épanouissement.

Alors belle année à tous ! 🐶✨

Mon petit rayon de soleil a montré sa petite truffe dans ce monde il y a déjà 5 années21.11.2018
21/11/2023

Mon petit rayon de soleil a montré sa petite truffe dans ce monde il y a déjà 5 années
21.11.2018

Ça peut être utile en cette période !
13/07/2023

Ça peut être utile en cette période !

Carte 2023 des plans d'eaux contaminés. (Suivez nous sur Facebook = Cyanobactéries Alerte)

Jouer avec son chien Il m'arrive souvent de vous conseiller de stopper les jeux d'excitation et notamment de lancer avec...
20/06/2023

Jouer avec son chien

Il m'arrive souvent de vous conseiller de stopper les jeux d'excitation et notamment de lancer avec vos chiens. Pour quelles raisons ? Quand j'estime que le chiot/chien n'est pas en capacité de le gérer, que cela peut devenir addictif ou encore car il est nécessaire, en amont de valoriser un émotionnel plus calme et réfléchi.

Je n'ai rien contre l'excitation, cela fait partie de la palette des émotions du chien.

Cependant, une pause peut être bénéfique pour tout le monde et nous pouvons partager des moments de complicité dans d'autres configurations que les jeux d'excitation.

Un chien qui "apprend" que la "sensation" de calme, de relax est tout aussi agréable que celle de l'excitation aura tout gagner : lorsque votre chiot/chien est en capacité d'apprécier le jeu et qu'il est également tout à fait à même de s'arrêter et de prendre plaisir à un retour au calme.

Comme souvent tout se situe dans le juste milieu !

Vous savez qu'il existe des jeux qui génèrent moins d'excitation et qui vous permettront totalement de vous amuser avec votre chien ? Vous avez une petite idée ?

Photo by : Henry De La Prairie d'Ain


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Si vous pensez correspondre au profil et si ce n'est pas le cas juste un petit partage peut aider 💪
01/06/2023

Si vous pensez correspondre au profil et si ce n'est pas le cas juste un petit partage peut aider 💪

31/05/2023

La liberté à tout prix ?

Au fil des échanges, nombreux sont les propriétaires de chiens qui souhaitent tendre vers plus de liberté et de lâcher prise.

Je suis moins même convaincue que la liberté de nos compagnons est un objectif vers lequel il faut tendre. Pour quelles raisons et à quel prix ?

J'estime qu'offrir une liberté de mouvement et d'exploration à nos chiens permet de répondre à leurs besoins (en grosse partie) et c'est également souvent un sentiment agréable en tant que propriétaire de voir évoluer son chien en liberté. Le chien est un animal qui a besoin de se déplacer souvent à une allure bien plus rapide que la nôtre, car son rythme de croisière est totalement différent du nôtre. Un chien ne marche au pas que très rarement (à l'exclusion de certains chiens vieillissants ou de chiens qui peuvent avoir ce rythme là en tant qu'individu). Un chien ne marche que rarement tout droit sur un chemin, il va et vient, navigant sur les côtés. Le fait qu'il puisse évoluer en liberté lui permet de faire SA vie.

Cependant, à mon sens la liberté ne se fait pas au détriment d'apprentissage et des autres. En effet, on ne peut pas lâcher son chien, comme ça, sous couvert de lui offrir cette précieuse autonomie.
Pour ma part, j'estime que plusieurs voyants doivent être "verts" avant de lâcher un chien. En premier lieu, la relation. Elle se construit au fil du temps, au fil de vos interactions, de votre quotidien, de ce que vous partagez. Plus ce lien se renforce plus votre compagnon à quatre pattes appréciera votre présence en balade. C'est pour moi, la base de tout !

Dans un second temps, les apprentissages sont essentiels. Apprendre ou renforcer la gestion des émotions et la réflexion du chien. Il est essentiel de pouvoir avoir un chien qui a appris à prendre de bonnes décisions ou bien, un chien qui s'appuie sur son humain lorsqu'il a besoin d'aide. Il est également essentiel d'avoir un rappel solide si nécessaire ou bien un stop (certains chiens préféront s'arrêter car revenir leur demande un effort trop important).

Tous ces apprentissages débutent souvent par la présence d'une longe pour aider ou ne pas permettre la production de comportement (s) non souhaités et dérangeants. Gardez à l'idée que votre langage corporel ne ment jamais contrairement au langage parlé. Ils peuvent être également renforcés par l'ajout d'une motivation extérieure (friandises, jeux etc). L'utilisation de friandises ou jeux, à mon sens doit être utilisée avec parcimonie afin de ne pas avoir un chien en marche au pied ou complètement omnublé par cette motivation. Car j'estime que pour répondre à ses besoins le chien doit pouvoir explorer et se mouvoir, et qu'un focus trop poussé sur l'humain (qui détient "un précieux") peut être contreproductif dans l'épanouissement.

Loin de moi l'idée de venir ouvrir un débat sur l'utilisation ou non de nourriture ou jeux, je n'y suis pas opposée, je pense qu'il est simplement plus naturel (pour l'humain comme pour le chien) d'opter pour un juste milieu sans tomber dans des travers "hyper" (hyper libres où le chien est complètement livré à lui même sans apprentissages ou hyper conditionné où le chien ne sait plus réagir de façon autonome sans son humain).

Dans un troisième temps, il est nécessaire même primordial d'apprendre à décrypter son chien. Si vous vous faites l'oeil sur votre animal, vous pourrez alors anticiper. Vous pourrez voir à quel moment il monte un peu trop en excitation (l'excitation n'est pas une mauvaise chose elle fait partie des émotions, mais il est important que le chien puisse redescendre vers un état plus apaisé) et potentiellement proposer une pause, remettre une longe par exemple. A quel moment les distractions vont devenir compliquées à gérer car cela fait peut-être trois fois que vous croisez un joggeur ou un chien et que le prochain croisement peut s'avérer compliqué pour vous deux.

Tendre vers la liberté ce n'est pas sans un cadre défini à l'avance sur ce que votre chien et vous même être capables. C'est à dire que si vous avez un chien présentant des comportements dérangeants il sera nécessaire de d'abord les traiter ou de lui offrir cette liberté dans un endroit clos ou sécurisé. Et en ce qui vous concerne il faudra prendre le temps d'être en vérité avec soi-même, connaître les limites de son lâcher prise (est ce que lorsque mon chien est à 50m pour le moment c'est une source de stress).
Il n'y a aucun jugement dans ces quelques lignes simplement mon point de vue de la relation Chien-Humain. Chacun reste libre de penser comme il le souhaite et l'essentiel reste que votre relation avec votre compagnon soit basée sur un respect mutuel des besoins de chacun, et bien évidemment la liberté des autres.

Notre société ne nous permet plus vraiment, en tout cas dans beaucoup d'endroits en France de laisser nos chiens évoluer comme autrefois.

Il est cependant tout à fait possible de composer avec cette réalité et se mettre en réussite en ajustant les paramètres : le lieu (visibilité par exemple), l'horaire (tôt ou t**d pour éviter de croiser des promeneurs ou des chiens par exemple). Vous pouvez faire un repérage en amont également !

Écoutez vous et écoutez votre chien ! Ce n'est pas forcément une finalité de pouvoir lâcher son chien partout et en toutes circonstances.


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A vos partages !
25/05/2023

A vos partages !

VENDEZ NOUS DU RÊVE !! 😉

Loulou, qui ne sait plus quoi faire pour attirer l'attention d'une famille qui accepterait de partager sa vie avec lui, vous fait part de sa grâce et de sa délicatesse et lance un concours de légendes !

Quelle phrase pourrait le mieux décrire cette SUPERBE photo ?

Pour mieux connaître Loulou et sa famille rêvée :

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=515536487415269&id=100068767663163

Le tempsLAISSEZ-VOUS DU TEMPS. L'investissement et l'implication dans l'éducation ou le traitement des comportements dér...
10/05/2023

Le temps

LAISSEZ-VOUS DU TEMPS. L'investissement et l'implication dans l'éducation ou le traitement des comportements dérangeants de votre chien demande de l'énergie aussi bien mentale que physique, qu'emotionnelle.
ÉCOUTEZ-VOUS. Ce n'est pas un bon jour, vous vous êtes levés du mauvais pied ? Vous avez passé une mauvaise journée au travail ? Faites une pause sur ce que vous devez mettre en place avec votre chien en restant cohérent. Votre chien réagit sur les voitures ? Partez balader loin de tout et ne vous confrontez pas au problème. aujourd'hui. Votre chien ne revient pas au rappel ? Ne le lâchez pas aujourd'hui.
PRENEZ LE TEMPS. Confrontez vous à ce qui est la source du problème pour votre chien à petites doses, sur un laps de temps court, pas forcément tous les jours. Ne vous saturez pas et ne saturez pas votre chien.

LAISSEZ LUI DU TEMPS. Votre chien a besoin de temps, de réfléchir, d'être en capacité de réfléchir. Pour cela quel que soit ce que vous travaillez cela ne doit pas être au détriment de ses besoins. Vous faites en sorte que votre chien tolère les espaces plus urbains cela ne doit pas devenir la balade quotidienne.
ÉCOUTEZ LE. Votre chien "vous parle", si vous prenez le temps de l'écouter, il vous indiquera quand une situation peut devenir compliquée et qu'il souhaite prendre de l'espace. Pourquoi l'obliger à se confronter à ce qui lui fait peur maintenant tout de suite ? Rien. Vous pouvez choisir de le laisser réfléchir et de l'aider à prendre une décision raisonnable. Si vous aviez peur des clowns et que je vous obligeais à passer à un mètre de ce personnage vous n'en tirerez rien d'intéressant au contraire. Par contre si je vous laissais l'opportunité de réfléchir, de vous écarter, potentiellement de changer de trottoir vous en retirerez une expérience bien plus positive.
DONNEZ LUI DU TEMPS. Votre chien ne fait pas exprès de "mal" réagir, c'est un être vivant, doté d'une personnalité et avec ses propres expériences. Si vous apprenez à l'écouter quand c'est trop, quand ce n'est pas son jour à lui non plus, vous continuerez d'avancer ensemble. Offrez-lui le temps nécessaire pour avancer, à son rythme.

Nous voulons toujours que tout aille vite.

Alors laissez le temps au temps vous verrez que les choses avancent toujours.


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A vos partages ! C'est comme ça que notre petit Elvis trouvera sa famille ! 🤞🐶
04/05/2023

A vos partages ! C'est comme ça que notre petit Elvis trouvera sa famille ! 🤞🐶

URGENT !

Elvis n'a toujours aucune demande. Ses supers tatas, Lucie, de Truffes, Moustaches & Cie, et Blandine, de Weekn.dog, sont complètes pour cet été. Il faut donc qu'il soit hébergé ailleurs pendant ce temps là, et s'il pouvait trouver SA famille à lui... bah ce serait parfait, en fait !

Alors, on pourrait vous dire qu'il est extrêmement malheureux en attendant, histoire de faire pleurer dans les chaumières et avoir peut-être enfin des pistes ... Mais, la vérité, c'est qu'il est comme un coq en pâte chez ses taties.

Seulement, voilà le budget (le plus précis possible, mais variable) qui lui est consacré mensuellement :

- Pension-travail : 769 €
- Fluoxétine : 30 €
- Croquettes : 22 €
- Mastication : 30 €

TOTAL : 851 €

A cela s'ajoutent les dépenses plus occasionnelles :

- Jouets
- Toilettage sous anesthésie générale (tant que son travail de désensibilisation au manipulation n'est pas assez abouti), tous les 6 mois, environ : 160 €
- antiparasitaire internes et externes, tous les 4 mois environs : 30 €
- vaccination annuelle : 70 €
- ...

Bref, avec tout cela, on ne peut pas prendre de protégé supplémentaire tant qu'Elvis n'est pas adopté. Et pourtant, les demandes sont nombreuses et Elvis mérite l'amour d'une famille pour toute sa vie ...

Pour rappel, nos frais d'adoptions sont de 350 €, ce qui ne rembourse JAMAIS les frais engagés (et nécessaires) pour nos protégés. Nous sommes donc entièrement dépendant des vos dons et de vos achats sur la boutique ou de vos participations à nos évènements.

Alors, on repartage (encore et encore) son annonce ?
A ce stade, nous serions heureux de trouver même une famille d'accueil qui prenne le relais temporairement pendant l'été, mais trouver SA famille serait bien sûr l'idéal.
En étant famille d'accueil, je vous rappelle que vous êtes accompagnés par un super pro bienveillant qui vous donnera les bons réflexes, et que tous les frais sont à la charge de l'association. Un bon moyen, donc, de vérifier que le fait d'avoir un chien est adapté à votre mode de vie, tout en nous donnant un sacré coup de main ...

Vous souhaitez accueillir Elvis, même temporairement ? Ecrivez-nous, qu'on en discute !

La description complète du plus mignon des cockers est juste là :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=203868158948743&set=pb.100079766799789.-2207520000.&type=3

IN ELVIS WE TRUST !

05/04/2023

Le mantrailing

Qu’est-ce que c’est ?

C’est une activité dont le but est d’entraîner le chien à la recherche de personnes « disparues » à partir de l’odeur de la dite personne. Pour cela le chien doit donc suivre sa piste afin de la retrouver !

Cette activité ludique et naturelle, fait appel au sens le plus développé de nos amis canins, leur odorat !

Cette discipline est donc l’occasion de partager un moment de complicité et de fun avec son chien.

Pour qui et pourquoi ?

Cette activité est ouverte et accessible à tous les chiens quelle que soit leur taille, race, âge ou caractère.

Les avantages de cette pratique :
- Aucun pré requis
- Partager un moment en duo permettant de renforcer votre relation tout en vous amusant
- Dépenses physique mais surtout mentale pour votre chien (et vous aussi !) synonyme d’une « bonne » fatigue pour votre ami canin
- Aider des chiens ayant des problématiques comportementales (peureux, méfiant, réactif, résigné, agressif, excité)

Vous voulez venir découvrir cette activité et passer un moment de complicité avec votre animal, venez tester le mantrailing lors d’une séance d’initiation !

N’hésitez pas à me contacter par mail ([email protected]) ou par téléphone (06.64.47.26.16).



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Johanna COUPPE DE K'LOURY
Educateur et comportementaliste canin
Mantrailing

Cet article est un peu long je vous l'accorde, mais vous en apprendrez sûrement beaucoup !Merci Cynoconsult pour ces art...
31/03/2023

Cet article est un peu long je vous l'accorde, mais vous en apprendrez sûrement beaucoup !
Merci Cynoconsult pour ces articles de qualité !

+++ L’OBÉISSANCE, LE CONFORT FACILE ET LIMITANT +++

Il faut se rendre à l’évidence que pour beaucoup d’entre nous, un chien « éduqué » est un chien qui « obéit ». L’obéissance est souvent un aveu du besoin de se rassurer soi-même sur nos compétences. Agir sur le chien serait alors une preuve de grande technicité. C’est un gage de ténacité, de capacité à « affronter les problèmes ». C’est souvent risible, mais dans cette « philosophie », un chien obéissant est un chien « sous contrôle ». Entendons, un chien « sous le contrôle de son maître ».

Où est l’avancée ? On s’en moque un peu.
Est-ce pour autant un chien heureux et adaptable ? Disons que dans cette dynamique-là, c’est une question que l’on ne se pose pas.

Par ailleurs, notre société semble croire (ou plutôt tenter de se convaincre) qu’un chien "dressé" ne représente aucun risque. C’est tout de même faire preuve d’une grande naïveté, compte tenu du fait indéniable que le seul chien qui représente un risque zéro est un chien mort. Un chien équilibré est en effet un animal fidèle à ses propres codes, à son propre instinct, à sa propre éthologie (que nous nous devons de connaître). Mais la société moderne refuse d’accepter l’animalité du chien en même temps qu’elle dit aimer les chiens. Elle multiplie alors les risques d’accident.

Tant que les particuliers et les professionnels (« en positif » ou pas, précisons-le) voudront des chiens parfaitement contrôlés, ils devront faire le deuil des individus sereins, adaptés et adaptables. Les automatismes que l’homme apprend au chien sont inquiétants et réducteurs. Cet animal intelligent a de plus en plus de difficultés à supporter ce que la société attend de lui. Par expérience, la frustration et la colère ne sont jamais loin quand on trouve refuge dans le contrôle absolu de tout, au lieu de chercher à comprendre, collaborer, développer la cognition du chien.

« La quoi ? », répondent alors - goguenards - ceux qui n’envisagent le chien que sous l’angle de son dressage ou de son éducation. Ici, peu m’importe la sémantique puisqu’à partir du moment où un chien n’est appréhendé que dans une dynamique d’éducation contrôlante, qu’elle soit positive ou pas, c’est inacceptable. Alors, que l’on ne se trompe plus de responsable quand le chien devient difficile à gérer. Bizarrement ici, l’obéissance et le contrôle ne sont plus d’aucune utilité. Quelle est leur niveau de responsabilité dans le comportement actuel du chien ? Dans la mesure où le niveau général de l’éthologie et de la psychologie se situe à peu près à hauteur des pâquerettes, l’obéissance et l’illusion du contrôle ont rassuré un temps. Forcément…

Un chien obéissant est-il adapté au monde qui l’entoure ? Rien n’est moins sûr. Trop souvent, le constat est que ce chien est devenu incapable de se gérer lui-même. Ce chien obéit chez lui certes (ou parfois plus du tout), mais sur un plan comportemental, il est sous-développé. C’est souvent un chien devenu impossible à encadrer normalement, un chien que ses propres émotions submergent constamment, un chien non entraîné à l’environnement immédiat.

Pourquoi ?

- Parce que personne ne l’a jamais placé en situation de développer ses autocontrôles par la cognition (faire des choix, prendre des décisions, analyser, réfléchir, collaborer, exprimer ses compétences personnelles, etc.) et personne autour de lui n’a jamais respecté ses perceptions, ses failles, etc.
- Parce qu’un chien robotisé, sous le contrôle de son humain, c’est plus facile à court terme. Le danger reste que souvent cet humain ne se maîtrise pas lui-même, est en manque cruel de connaissances, de compétences ou pire, croit les posséder. Alors il a recours à l’obéissance comme on s’accroche à une bouée de sauvetage. Sauf qu’avec cette bouée, ni l’homme ni le chien n’apprennent à nager. En effet, on ne peut pas contrôler un être vivant et espérer ensuite qu’il s’autocontrôle. Contrôle et autocontrôle sont des notions antinomiques.

*** DÉFINISSONS LE TERME « AUTOCONTRÔLE » ***

C’est la capacité de tout être vivant à maîtriser ses émotions, ses impulsions, à autogérer ses comportements. C’est une compétence précieuse et redoutable qui permet d’atteindre ses objectifs dans le calme, et de maintenir son équilibre interne et externe. C’est la faculté d’être adapté et adaptable à l’environnement grâce à l’entraînement dans cet environnement. C’est le cheminement à accomplir, c’est l’objectif vers lequel tendre, pour n’importe quelle espèce émotive.

Les autocontrôles n’ont rien à voir avec les « exercices d’autocontrôles » futiles, qui noient pourtant la toile (et le chien). C’est dans l’environnement réel que les autocontrôles se développent progressivement. Un chien qui développe cette formidable compétence n’est-il pas plus sûr pour notre société (puisque c’est ce qu’elle semble rechercher à tout prix) que celui à qui l’on doit tout ordonner, à chaque instant ?

Dans ma pratique professionnelle, je vois des chiens dont la tolérance à la frustration est en chute libre, des chiens que la moindre interaction excite ou que le plus petit changement dans l’environnement alerte ou effraie. Le tempérament réactif ou craintif s’est développé à force d’expériences désagréables, ou carrément néfastes, ou conditionnées, vécues dans la première année (surstimulation par trop d’exercices et de demandes, trop d’interactions, de rencontres non souhaitées; frustration par trop de refus sans raison valable, trop de contrainte, trop de demandes limitantes; sensibilisation par immersion dans des contextes déclencheurs d’émotions encore non gérées, etc.).

Il y a un problème dans notre perception de l’éducation en France.
Il y a un problème dans notre perception du chien.

Si l’obéissance coercitive est pour moi la pire démonstration de l’incompétence d’un humain face à un chien, l’obéissance dite « positive » contre friandises, par l’excès de renforcement positif comme seul et unique recours, n’est certainement pas la solution. Dans les deux cas, ce n’est pas le bien-être et la bonne compréhension du chien qui compte, c’est notre ego. C’est notre conviction que quoiqu’il arrive, nous sommes des techniciens qui parviendront « en trois jours » à « faire marcher un chien en laisse ». On n’hésitera pas à poser des objectifs sur un animal que l’on n’a même jamais vu, et à faire croire que la méthode est universelle. Ainsi, en trois jours, tous les chiens de ce monde seraient capables d’apprendre à marcher en laisse courte. Achetez la formation en ligne. Nous en sommes là.

A l’étude, on constatera que :

- Ces chiens « dressés », en positif ou pas, n’ont pas été éduqués à l’environnement (l’art des chiens libres).
- Ces chiens qui ont appris à « obéir » n’ont pas appris à « observer » l’environnement (l’art des chiens libres).
- Ces chiens qui ont appris à « exécuter » bêtement, n’ont pas appris à « analyser » l’environnement (l’art des chiens libres).
- Ces chiens qui ont appris à « ne pas bouger », à « ne pas aller », à « ne pas toucher », n’ont pas appris à « expérimenter leurs émotions » dans l’environnement. C’est la virtuosité des chiens libres de l’homme dont l’intelligence émotionnelle étonne toujours. Et pour cause, ce sont des maîtres de l’autocontrôle qui n’ont pas eu besoin de nous pour les développer. Ils ont eu recours à l’environnement.

Le chien n’a pas besoin d’obéissance pour être éduqué à l’environnement.
Il a besoin de l’environnement.
C’est notre obsession de l’éduquer selon nos propres perceptions qui lui fera perdre son potentiel ou ses compétences d’adaptation.

Expérimenter ses émotions dans le calme, la distance…
Observer et analyser les contextes…
Accueillir et surmonter ses émotions…
Avoir la possibilité de prendre des décisions pour avoir la chance d’en prendre des bonnes…
Avoir envie de renouveler l’expérience de la bonne décision…
Se développer, évoluer, grandir bien…

Tout ceci relève de l’éducation du chien par le développement de ses autocontrôles émotionnels, de sa propre flexibilité, de sa propre capacité d’autorégulation dans l’environnement, la seule éducation valable, basée sur les neurosciences. Tout le reste, c’est du blabla.

*** CE QUE L’ON CONTINUE POURTANT DE PRÔNER ET DE CONSTATER EN FRANCE ***

« Mon chien va à l’éducation depuis qu’il est petit mais son comportement empire. »
Cours anxiogènes en situation artificielle, où les demandes faites au chien sont aux antipodes de son éthologie (souvent méconnue).

« Mon chien est devenu ingérable en dépit de mois de cours collectifs dans un club. »
Cours collectifs surpeuplés, dispensés par des moniteurs ou des éducateurs parfois mal formés, parfois coercitifs.

« Mon chien est de plus en plus agressif avec ses congénères alors qu’il les voit toutes les semaines depuis l’école du chiot. »
Séances agitées qui immergent le chiot dans la surenchère d’interactions sociales au mépris de sa communication spécifique.

« Mon chien ne sait faire les exercices d’autocontrôle que dans le jardin ou dans le salon ».
Conditionnement du chien à des contextes artificiels où on lui apprend à s’éloigner, à se désintéresser, à ne pas réagir, en croyant sincèrement qu’il conceptualisera l’apprentissage à l’extérieur.

« Mon chien a été éduqué en positif mais il ne m’obéit toujours pas. »
Contradiction dans les termes. Jamais l’éducation positive ne devrait prôner l’obéissance du chien.

Quand les familles appellent à l’aide, elles ont besoin d’explications. Elles pensent que leur chien a un problème et souvent, elles s’excluent de la problématique. Il est pourtant essentiel pour elles de comprendre que l’éducation basée sur l’obéissance est inadaptée à la psychologie, en ce qu’elle favorise le contrôle de l’humain, pas la réflexion du chien. Mais pendant des mois, et avec une grande régularité, elles ont rassemblé tous les ingrédients pour que de très mauvais comportements surviennent, et se conditionnent.

Les familles sont démunies.
Les jeunes professionnels ne savent plus à quel saint se vouer. En visioconférence, je les écoute parfois me poser des questions qui relèvent des fondements.
La gestion environnementale, à la base de tout encadrement sain et éthique de toute espèce animale, est oubliée.
L’éthologie et les besoins, à la base du respect de toute espèce animale sont mal connus.
On n’a plus foi qu’en une seule chose : les exercices de contrôle où l’on clique et renforce ce que l’on veut. Mais le chien lui, que veut-il ?

*** QUE FAUT-IL PROMOUVOIR ? ***

- C’est individuellement que le bien-être du chien doit être appréhendé.
- C’est dans le calme et le recul que le chien peut apprendre, explorer, faire des rencontres de qualité.
- C’est sans aucun stress et surtout dans l’environnement réel que le cerveau du chien mature.

Ce n’est pas une question de point de vue, de tendance, de mode ou de méthode.
Il n’y a pas de débat.
C’est un acquis scientifique qui concerne aussi les enfants : Le cerveau mature dans l’expérience sereine de l’environnement.

Le fait que le chien soit un animal social ne justifie pas qu’on le noie dans un groupe difforme pour l’intoxiquer socialement dès ses premiers mois de vie.
L’éducation doit tenir compte de sa personnalité et de ses limites.

Si la socialité est toujours synonyme d’immersion pour certains (écoles du chiot, cours collectifs, balades surpeuplées, etc.), que l’on ne soit pas surpris que les chiens finissent par développer de la réactivité.

Si le bien-être du chien est absent des préoccupations majeures de l’humain, comment ose-t-il exiger de cet animal qu’il se comporte correctement dans sa société ?

Si l’éducation à l’obéissance (même « en positif ») reste une priorité, le bien-être du chien est relégué au second plan. Ne nous étonnons pas qu’il ne parvienne pas à s’autoréguler en grandissant, et que les problèmes comportementaux et les accidents se multiplient.

En aucun cas l’éducation « positive » ne consiste à faire obéir un chien contre des friandises.

Pour apprendre à s’adapter aux milieux dans lesquels il devra évoluer, le chien a besoin de les côtoyer dans le calme et la distance. Comme n’importe quel être vivant de cette planète, il a besoin de vivre des expériences réelles, neutres ou agréables. L’enclos du club, le hangar du centre d’éducation ou le salon ne sont que des leurres qui donnent le sentiment de contrôle. D’un milieu clos et artificiel (hypostimulant), le chien devrait passer sans problème à un contexte ouvert et naturel (hyperstimulant) ? Le grand écart est improbable. Le chien a besoin de voir le monde avec ses humains, sereinement, progressivement, à son rythme.

Un chien « éduqué » est un chien adapté et adaptable dont les besoins connus sont satisfaits. Cela n'a rien à voir avec un chien « obéissant ». L'éducation devrait toujours être limitée à son strict minimum, la sécurité (rappel automatique, suivi naturel). Encourageons nos chiens à observer, à réfléchir, à prendre des décisions, à faire des choix dans l’environnement. Apprenons nous-mêmes à lâcher-prise sur les considérations polluantes que la société nous impose. Nous n’avons pas besoin d’agir sur un chien pour avoir la conviction d’être compétent. Imposer l’obéissance, c’est limiter l’intelligence. Le faire avec des croquettes, c’est se voiler la face. Favoriser la cognition, c’est développer le chien et c'est mûrir soi-même.

Le livre « Le chien, cet animal qui nous échappe », d’Audrey Ventura est disponible ici : https://bit.ly/3t0W9ED
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Ci-dessous : Oeuvre magnifique de Juho Laitila "Walking the dog" (promener le chien) sur https://juholaitila.tumblr.com/

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