05/01/2025
Parce que la meilleure réponse face aux détracteurs, c’est la transparence :
Que les prestations que nous proposons, l’environnement, la manière dont les journées dans notre structure s’articulent, nos habitudes de travail ou même notre caractère ne vous conviennent pas ou ne conviennent pas à vos chevaux : je l’entend sans aucun problème. On ne peut pas convenir à tout le monde, ni humainement, ni professionnellement, c’est aussi ce qui permet une offre diversifiée selon les structures, et qui fait la beauté de ce milieu, tant humainement que sportivement.
Cela étant, que quelque chose ne vous convient pas ne signifie pas que nous sommes ni incompétents, ni malhonnêtes et ne justifie en aucun cas la moindre forme d’agressivité à notre égard, tant dans la posture que dans les mots ou la véhémence avec laquelle ils sont prononcés ou écrits.
Nous avons certainement des points à améliorer, nous sommes comme tout le monde : humains, faillibles, perfectibles.
C’est cette humanité qui définit notre passion : nous nous occupons des chevaux de chaque propriétaire comme si c’étaient les nôtres, et ce tout les jours (parfois même la nuit), du lundi au dimanche, même le jour de Noël (vous savez, quand vous êtes au pied du sapin avec vos enfants ? Je ne suis pas au pied du sapin avec les miens : je suis en train de m’occuper de vos chevaux.), même l’été à 22h pour que vos chevaux profitent plus longtemps du paddock, et ne rentrent pas dans des boxes où il fait trop chaud ! Il est donc hors de question que notre conscience professionnelle soit remise en question ne fut-ce qu’une seule seconde.
J’entends également sans difficulté la méfiance du gardien et des chevaux qui ont fait les frais lourds du pseudo professionnel incompétent, malhonnête, parfois même violent. Et il faut aussi entendre que je n’ai pas à subir la méfiance qui vous a été causé par quelqu’un d’autre : cette peine n’est pas la mienne, je n’ai pas à la purger !
Mais parce que nous tirons des enseignements de toutes les situations, même les plus injustes :
- Je ne prendrais plus de pensionnaires en urgence parce que pour une raison ou une autre la place prévue dans une autre écurie n’est pas disponible. Je l’ai fait plusieurs fois, et quasiment à chaque fois : trop bon, trop con ! (Sauf une seule fois en fait, Chrystelle si vous voyez ce message, cœur sur vous comme disent les jeunes, et merci pour votre confiance 🫶🏻) ;
- Je ne prendrai plus personne en pension sans réception d’un acompte non remboursable (parce que la place que je bloque pour vous et les clients que je refuse pour vous la maintenir, c’est un manque à gagner si vous changez d’avis, et non je ne vais pas m’excuser de vouloir gagner ma vie, j’ai connu l’aide alimentaire et c’était pas la meilleure expérience je tiens pas à y retourner) ;
- Je ne réceptionnerai plus de chevaux en en l’absence de leur propriétaire, ni de nuit (coucou, à 21h j’ai aussi le droit d’être en famille) ;
- Je vais réfléchir à mettre en place une forme de période d’essai pour préserver clients et entreprise en cas de désaccord
- Des chèques de cautions seront demandés systématiquement.
Parce que : NON, je n’ai pas sauvé 15 chevaux de la noyade en risquant ma vie et en perdant tout mes biens pour tolérer en silence qu’un client mécontent pour des motifs fallacieux m’interpelle de manière pour le moins véhémente (pour ne pas dire agressive) chez moi, de nuit, avec mon bébé de dix jours dans le porte bébé, ni pour être ne fut-ce qu’insidieusement accusée de mauvais traitement. Juste NON.
(On passera sur la diffamation en public en prenant bien soin de me bloquer pour empêcher tout droit de réponse)
Quelques photos de certains de nos protégés au fil des mois, des âges compris entre quelques heures (et oui on est éleveurs !) et plus de 30 ans.
Malheureux, mal nourris, maigres, mal soignés et maltraités comme vous pouvez le constater !