18/11/2024
Si vous nous suivez depuis longtemps, vous savez l'importance que nous accordons au "groupe social cheval" : le troupeau.
Les chevaux sont comme de nombreux animaux : ils ont besoin de leurs congénères pour survivre et vivre.
La domestication a favorisé une vie au contact de l'Homme et ce dernier avait besoin du cheval pour parcourir de longues distances, pour travailler aux champs, pour tracter des voitures hippomobiles ou pour galoper sur des champs de bataille.
A notre époque, en France, il est maintenant majoritairement un "outil du tertiaire". Pour le loisir ou le soin, les équidés restent un allié incontournable de l'être humain.
Domestiqué, il vit loin de ses conditions de vie "au naturel". Point de grandes steppes chez nous mais des routes, des barrières, des clôtures, des paddocks encadrés, voire des boxes plus petits que des studios parisiens. Et pourtant, son organisme reste doté d'une palette de sens hyper développés pour la surveillance (qui lui permet sa survie) et pour les interactions sociales (qui favorisent sa survie également, au sens large du terme).
L'Homme arrive parfois à combler les besoins des équidés mais nous ne sommes pas "Cheval" et nous ne remplacerons jamais un congénère de la même espèce. Nous sommes persuadés ici qu'il n'y a rien de mieux pour un cheval que de retrouver régulièrement "sa famille" et son environnement, comme on retrouve notre maison à la fin d'une journée de travail.
Cette famille (qui n'est pas une multitude d'individus mais bien un groupe constitué) permet au cheval de grandir, de se construire et d'assouvir son besoin de sociabilisation. Cette famille lui permet aussi de prendre le relais sur la surveillance de l'environnement, et donc de dormir sereinement.
Chez nous, nous avons un groupe familial, un groupe de mâles célibataires et quelques électrons "libres", qui suivent mais qui ne sont pas parfaitement intégrés au sein d'un de ces deux groupes (ce qui nous questionne d'ailleurs sur leur bien-être. Nous les surveillons donc un peu plus que les noyaux durs des groupes).
Et de votre côté, comment gérez-vous la sociabilisation de vos equidés préférés ?
On attend vos retours ! ⬇️⬇️