22/08/2024
Message à partager pour essayer de sauver l'avenir de nos pisciculteurs français !
Venez nombreux le 30 aout au tribunal correctionnel de Troyes
toutes les informations en bas de publication.
Message relatant les faits.
Famille, amis, clients et collègues
Ce message est destiné à informer
Le mardi 2 juillet 2024 à 7h00 du matin précise, cinq gendarmes, cinq personnes de l’OFB et deux maîtres-chiens venus spécialement de Belgique avec trois bergers allemands ont taper à la porte de mon domicile. Je leur ai ouvert l’air hagard.
Au même moment, mes deux salariés étaient perquisitionnés à leur domicile respectifs et menottés, accompagnés de trois personnes de l’OFB et deux gendarmes. A la Pisciculture, il y avait quatre personnes de l’OFB et trois gendarmes, soit 30 personnes mobilisées !
On m’a énoncé mes droits, que j’avais le droit de garder le silence, etc. etc. Les personnes de l’OFB désiraient me menotter ; un Adjudant-chef de la Brigade de Monthois a déterminé que ce n’était pas nécessaire.
Céline, ma femme, et mes enfants, Paul et Pierre, étaient à l’étage.
Ils m’ont confisqué mes armes et ont fouillé une grande partie de la maison.
Les faits incriminés : la mort d un oiseau par empoisonnement, ils venaient pour récupérer le produit utilisé.
En effet, depuis de nombreuses années, plus de 20 ans, nous sommes dévastés, pillés par les cormorans et autres oiseaux piscivores.
N’ayant aucun soutien de l'Etat ou des associations naturalistes, nous régulons un peu malheureusement en faisant des appâts empoisonnés, pour tenter de lutter.
Le 2 mai, un pygargue à queue blanche a été malheureusement retrouvé empoisonné près de la Pisciculture, c’est une espèce ultra protégée qui a bénéficié d’un plan national d’action d’un coup de 2 millions d’euros,et oui il y a de l’argent pour certaines choses !. Il avait une balise GPS type Argos. Rythme cardiaque. accéléromètre, altimètre température.
Même nous, êtres humains, nous n’avons pas cela.
Ils ont récupéré l’animal, l’ont autopsié (digne d’une autopsie humaine) et radiographié. Chaque morceau de l’animal a été pesé (cœur, poumon, foie, cerveau, etc.) puis envoyé aux analyses pour voir de quoi était mort l'oiseau . Il en a résulté ce que j’ai décrit précédemment.
Cet oiseau a été nommé comme un être humain du nom de Michel Terrasse grand spécialiste de l’ornithologie.
Cet oiseau aurait pu être un allié pour nous, car apparemment il chasse les cormorans, les hérons et les aigrettes, mais nous n’avons malheureusement pas été prévenu de sa présence dans le secteur.
Suite à cela, environ quarante personnes ont été mobilisées pendant deux mois pour enquêter sur moi, mon patrimoine, mon installation, ma famille pour pouvoir mener l’assaut le 2 juillet, comme décrit précédemment. Il en a résulté 48 heures de garde à vue avec 12 heures d’audition, puis jeudi matin 4 juillet 5h30, je fus transféré, menotté par le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Rethel au parquet de Troyes, nouvellement créé PRE, pôle régional environnemental.
Je suis resté menotté six heures. Pendant ces 60 heures, j’ai complètement cessé de m’alimenter. Le substitut du procureur m’a reçu dans son bureau et a demandé à ce que mes entraves soient enlevées.
Il m’a expliqué que j’avais commis un acte irréparable et que j’avais tué un être pur !
J’ai attendu dans ma cellule jusque 15h30, menotté, pour voir le juge des libertés.
Je lui ai expliqué que on se fichait éperdument des poissons et que, par exemple, on ne m’avait demandé à aucun moment où en était mon élevage et qui s’occupait de mes poissons pendant ma garde à vue.
Je vous envoie à tous ce message pour vous informer de la situation pour que vous ayez une information juste et non biaisée et non celle des médias qui va toujours dans le même sens, c’est-à-dire la folie et l’endoctrinement animalier.
Le substitut du procureur a ajourné volontairement le procès expliquant que les parties civiles auraient ainsi le temps de se constituer. L’audience "PUBLIQUE " aura lieu le 30 août 2024 à 13h30 à Troyes ; pour ceux qui veulent, vous y êtes vivement conviés ( il faudra me faire une demande par téléphone au 06 19 33 60 54 pour intégrer le groupe WhatsApp pour les modalités ).
À ce jour, mon véhicule pick-up, qui sert à transporter les aliments et à nourrir mes poissons, a été saisi. Personne ne se soucie de savoir comment je dois faire pour arriver à effectuer cette tâche. Toutes mes armes et munitions ont été détruites.
En effet je suis coupable d’avoir essayé de sauver mon élevage, moi qui me bats depuis depuis tant d’années. Cela fait maintenant 30 ans, 30 longues années que je me bats pour la biodiversité ; je me bats en remettant des étangs en eau, en les entretenant, en les nettoyant, en les faisant perdurer et vivre.
Nos poissons ont le droit de souffrir d’être découpés, mutilés, sans que personne ne s'en soucie, alors que ces chères associations ont normalement pour but de sauver toutes les espèces, oiseaux et poissons confondus.
Je suis triste, très triste, très las de tout cela. Aujourd’hui en France en 2024, on porte plus d’attention à un animal qu’à un être humain.
Notre petite famille surmontera cela mais aujourd’hui ils sont profondément choqués.
Je vous remercie tous d’avoir pris le temps de lire ce message.
Un ami de la nature
Frédéric Mahaut