Ouibonchien

Ouibonchien Cette page est destinée à regrouper des articles, vidéos, illustrations... sur les méthodes positives en éducation canine.

Elle n'est pas destinée à être un lieu de débats (voir de polémiques). Il y a des forums, des blogs, des groupes de discussions,... qui sont beaucoup plus pratiques pour cela. Cette page n'est pas là, non plus, pour donner des conseils précis et gratuits en matière d'éducation, de ré-éducation ou de problèmes de comportement. Rien de sérieux n'est possible sans voir le chien dans son environnement

quotidien, avec les interactions avec les membres de sa famille... Prenez donc contact directement avec des professionnels qualifiés (moi ou mes confrères en méthodes positives). Une carte est d'ailleurs disponible pour en trouver un plus facilement à cette adresse : https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=zLExvQwBzpzk.kvZ8FcEO4n2s&msa=0&ll=46.346928%2C2.263184&spn=10.224163%2C26.784668

21/01/2025

Lorsque vous accueillez enfin vos chiots de 10 semaines, veuillez garder cette image à l'esprit. Leurs os ne se touchent même pas encore. Ils marchent si joliment avec de grosses pattes souples et des mouvements bancals parce que leurs articulations sont entièrement constituées de cartilages, de muscles, de tendons et de ligaments recouverts de peau. Rien n'est encore bien ajusté ou n'a encore de véritable prise.

Lorsque vous les faites courir de manière excessive ou que vous ne limitez pas leur exercice pour les empêcher d'en faire trop pendant cette période, vous ne leur donnez pas la chance de grandir correctement. Chaque grand saut ou course bondissante et excitée provoque des impacts entre les os.
En quantités raisonnables, ce n'est pas problématique et c'est une usure normale qui s’opèrera.

Mais lorsque vous laissez le chiot sauter du canapé ou du lit, l’emmenez faire de longues promenades, vous endommagez cette articulation en formation. Lorsque vous laissez le chiot se déplacer sur des carreaux glissants , vous endommagez l'articulation.

Vous n'avez la chance de les faire grandir qu'une seule fois. Un corps bien construit est quelque chose qui vient d'un excellent élevage et d'une bonne éducation. LES DEUX, pas seulement un.

Une fois adulte, vous aurez le reste de votre vie à passer à jouer et à vous engager dans des exercices à fort impact. Alors gardez le au calme tant qu’il est encore petit et offrez lui le cadeau qui ne peut être offert qu'une seule fois.

21/06/2024

Lancement de la ligne téléphonique nationale de signalement de maltraitance animale le 24 juin !

28/01/2024

🐾 LA TRAGÉDIE DU PETIT CHIEN 🐾

Quand on est un individu de petite taille (et j’en sais quelque chose !), on souffre parfois du manque de respect de son entourage. Je ne parle pas de moqueries, mais plutôt du fait que l’on passe plus facilement inaperçu au quotidien qu’une personne plus imposante, et qu’il faille toujours en rajouter quand on a besoin d’être écouté. Je n’ai jamais souffert d’être petite, c’est une particularité dont je me suis toujours bien accommodée, et j’en plaisante moi-même volontiers. J’aime la discrétion donc ma petite taille m’arrange dans bien des situations. En revanche, en situation conflictuelle (que je déteste), je ressens une profonde difficulté à m’imposer. Je finis donc par m’agacer, parce que je ne me sens pas écoutée, et ma crise de colère fait sur mon interlocuteur l’effet d’un pétard mouillé.

Alors, j’ai beaucoup de compassion pour les petits chiens. Quand je les vois se déchaîner en bout de laisse, aboyer et se débattre comme de beaux diables, et qu’ils ne reçoivent comme réponse qu’un hélitreuillage en bonne et due forme, j’ai de la peine pour eux. Leur colère provoque le rire ou l’indifférence, alors qu’elle serait effrayante s’ils pesaient le poids d’un Berger Allemand. Les petits chiens sont obligés de tout faire en grand pour se faire remarquer, et même là, ils provoquent l’hilarité : « Ce sont toujours les plus petits qui aboient le plus ! » plaisante le premier badaud venu.

C’est dur, d’être un petit chien. On pense qu’un jardin est amplement suffisant pour dégourdir ses petites pattes. On oublie que, dans ce petit corps, se cache un esprit aventureux qui rêverait de découvrir le monde. Le petit chien, on l’attrape sans lui demander son avis, on le cajole, on l’étouffe, on lui inflige nos parfums d’humains. Il est réduit à l’état de bibelot, il sent bon, il fait joli dans le salon. Les rares fois où l’on daigne lui accorder une promenade, il ne peut jamais s’approcher des autres chiens. Pourtant, il n’y a qu’auprès de ces derniers qu’il arrive à obtenir un peu de respect. Chez les chiens, que l’on soit grand ou petit, c’est la confiance en soi et le charisme que l’on dégage qui inspire l’estime. Et il arrive que l’on soit mille fois plus charismatique en Yorkshire qu’en Dogue Allemand.

Mais le petit chien n’a pas le droit de socialiser. On ne se pose même pas de question. On ne se dit même pas qu’il appartient à la même espèce que le Labrador ou le Doberman qui passe sur le trottoir d’en face. Il y a d’un côté les gros chiens, et de l’autre les petits. Aussi dissemblables que chien et chat. Alors le petit chien est tracté, soulevé, retenu, et toute sa colère contenue explose. Il aboie, il enrage, et sa petite voix insignifiante ne recueille que des éclats de rire.

« Ce sont toujours les plus petits qui aboient le plus ». Il serait faux de prétendre le contraire. Mais, si l’on ne prêtait jamais l’oreille à ce que vous aviez à dire, que l’on vous empêchait toujours de vous exprimer, que l’on niait vos besoins et vos émotions, et que l’on se riait de votre colère, n’aboieriez-vous pas plus fort que les autres ? Si l’on accordait aux petits chiens tout le respect qu’ils méritent, et que l’on écoutait enfin ce qu’ils ont à dire, on se rendrait alors compte qu’ils savent aussi parler… sans avoir besoin de hurler.

Elsa Weiss / Cynopolis
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05/12/2023

Aujourd’hui, j’aimerais parler d’un sujet assez peu évident. Le monde qui nous entoure a pour moi un aspect très particulier qui m’appartient. Ce monde, mon monde, est unique. Pour vous, le monde qui nous entoure a également un aspect très particulier qui vous appartient. Il est tout aussi unique ! Nos mondes sont un petit peu différent ou peut-être qu’ils le sont beaucoup.

Par exemple, pour moi, le monde extérieur, c’est d’abord certains villages, certaines régions, certains pays. Je le connais à travers des prismes très particuliers et très réducteurs. Quand je me balade en ville, je remarque d’abord les chiens, certains commerces et notamment les librairies (qui sont bien trop rares). Ce monde est différent du votre. Notons que même s’ils sont différents, nos mondes ont sans doute des points communs car nous sommes entre humains et en prime, entre humain francophone !

Chez les chiens, c’est pareil, ils ont tous leur propre monde. Vous pourrez retrouver ce concept sous le nom de « Umwelt ». Ce monde est relativement différent du monde d’un humain ! Prenons quelque chose de basique, leur point de vue se situe grossièrement à moins d’un mètre au-dessus du sol ! Quand on fait le test, on peut s’apercevoir que ça change un sacré paquet de détail. Et à nouveau, chaque chien a son propre petit monde, bien à lui.

Pourquoi je vous raconte ça ? Quand un chien a peur de quelque chose, ça rentre dans sa conception du monde. Son monde ne se résume pas à ça pour autant ! Mais… ça en fait partie. Et pour aller à sa rencontre, il va falloir accepter d’essayer de se mettre un peu dans ses patounes pour comprendre à quoi il ressemble le monde, de son point de vue. Une petite technique mentale peut être de remplacer tout ce qui lui fait peur par des crocodiles… Je vous promet que les balades prennent très vite une autre allure !

Il y a un deuxième concept qui me paraît important avant de poursuivre et qui est un concept tout aussi personnel que la perception du monde, c’est celui de la résilience. La vitesse à laquelle on guérit après un traumatisme, mais également la manière dont on gère cette guérison, ce n’est pas pareil pour tout le monde. Vous pouvez l’observer chez l’humain. La santé mentale n’est pas exactement la même pour tout le monde après une catastrophe. On pourrait dire qu’il y a « ceux qui s’en sortent le moins bien » et « ceux qui s’en sortent le mieux » mais en réalité, il y a pleins de façon de bien s’en sortir et pleins de façon de ne pas bien s’en sortir.

Chez le chien… C’est pareil !

Maintenant que je vous ai dit ça, si je vous parle d’adopter un chien dans une structure précise, disons un chien qui sort de laboratoire ou qui sort d’un marché pour la viande ou … Je suis désolée, je fais un peu le tour des pires horreurs ! Bref ! Donc imaginons que l’on adopte un chien précis venant de l’un de ces endroits. On peut s’attendre à des « traumatismes types » à raison ! Il est par exemple très commun que certains chiens aient des problèmes avec le fait de porter un collier. Néanmoins :

Ils ont tous construit leur propre monde qui n’est pas tout à fait identique.
Ils ont tous des capacités différentes notamment en matière de résilience.

Et du coup ? Et du coup, on n’adopte simplement pas le même chien ! Même si ce sont des frangins, avec une vie strictement similaire, ils ne seront pas identiques à l’arrivée. Ce que j’aimerais souligner, c’est que derrière un traumatisme, il y a d’abord un individu qu’il faut accepter de découvrir.

L’autre point important, c’est que si on ne connaît pas le passé d’un chien, on peut être tenté de se dire que la taille visible de son angoisse reflète la taille concrète de son traumatisme. Seulement, ce n’est pas forcément ceux qui s’expriment le plus fort qui ont vécu les pires horreurs… C’est parfois intéressant de le prendre en compte, pour dédramatiser du côté de l’humain (car nos sentiments peuvent aussi nous jouer de mauvais tours) mais également pour prendre conscience de la sensibilité propre de l’individu qui nous fait face (ce qui va être important pour décider de ce que l’on fait !).

Conclusion ! Quand on observe un chien qui semble traumatisé, on peut s’intéresser :
- A ce qu’il a vécu concrètement
- A la manière dont il perçoit le monde (ce qui va nous être très utile)
- A la résilience qu’il a déjà montré si possible

Et tout ça, ça nous amène à un sujet extrêmement important qui est la prise en compte de l’individu ! Voilà, j’espère que ce petit mot sur la prise en compte de qui on a face à nous était à peu près clair, c’est un sujet qui est assez nébuleux dans ma tête mais qui est très important parce qu’il m’apprend à ne pas sauter sur les conclusions trop vite.

06/11/2023

"Si je meurs avant mon chien, laissez-le voir mon corps.

Il comprend la mort, s'il ressent ma mort, il peut pleurer pour moi.

S'il ne me revoit pas, il pensera que je l'ai abandonné et continuera d'attendre mon retour.

Si je meurs avant mon compagnon, qu'il me dise au revoir. 🙏

16/10/2023
17/08/2023

"J’ai vu au fond de tes yeux et de ton regard
L’amour qu’on ne lit nulle part
Que tu voudrais dire mais tu ne peux pas
Souvent j’y ai vu la tendresse
Mais aussi la tristesse
Pour un reproche que tu ne méritais pas
Ou simplement que tu ne comprenais pas
Mais j’y ai vu surtout l’amour
Que tu me donnes jour après jour
Un amour qui ne demande rien
Rien qu’une caresse de la main
Je sais bien que tu n’es qu’un chien
Mais ton amour vaut bien celui des humains
Tu donnes sans demander même ta vie s’il le fallait
Alors moi, j’ose dire que je t’aime
Que je t’aime autant qu’un humain
Même si on dit que tu n’es qu’un chien
Un jour, hélas ! tu partiras
La mort, un jour, t’emportera …
Alors rien que d’y penser
Mon cœur commence à regretter
De ne savoir te dire les mots
Que tu ne comprendrais pas
Mais que j’espère, dans mes yeux
Ce jour là, tu liras ...
Et que moi, pauvre humain
Je saurai te faire comprendre l’Amour
D’un homme pour son « chien »."

15/08/2023

Je cherche à réunir des informations sur les professionnels éducateurs canins, éducateurs canin-comportementalistes, ... Les données sont anonymes et elles seront utilisées dans le cadre de l'écriture d'un article sur le salaire et le recrutement des éducateurs canins qui sera publié sur hu...

15/08/2023

Gros succès en librairie cet été, totalement inattendu, pour « Son odeur après la pluie », le livre que Cédric Sapin-Defour consacre à son chien, son ami. Un texte émouvant, juste, sans surplomb ni mièvrerie

08/07/2023

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Valence
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