03/07/2020
Vous venez d’accueillir une petite boule de poils et vous vous demandez quand tirer la sonnette d’alarme ?
Certaines situations sont bénignes et d’autres qui doivent vous alerter.
La perte d'appétit
Un chiot ou un chaton qui a perdu l’appétit est le signe manifeste d’une anomalie. L’animal en pleine croissance est souvent glouton et le refus de s’alimenter peut constituer le premier symptôme d’une affection plus grave.
Ainsi, soyez toujours attentif à l’entrain avec lequel votre animal se nourrit.
Les troubles digestifs
Ils sont monnaie courante chez nos carnivores domestiques et fréquents les premiers mois. Cependant, une diarrhée ou un vomissement ne doit jamais être pris à la légère. Un chiot ou un chaton se déshydrate beaucoup plus rapidement que son homologue adulte. Quelques épisodes de diarrhées ou vomissements, et une nausée qui fait fuir le repas et c’est l’hypoglycémie.
Une hypoglycémie se manifeste dans un premier temps par un abattement très marqué. L’animal est complètement amorphe, rechigne à se déplacer, et va même jusqu’à s’endormir alors qu’il est stimulé. Dans les cas les plus graves, une hypoglycémie peut conduire à des convulsions. En effet, le cerveau est le premier consommateur de sucre de l’organisme. Privé de son énergie, celui-ci dysfonctionne. Pour contrer l’hypoglycémie, ayez un réflexe tout simple. Si votre animal présente des troubles digestifs, en attendant de pouvoir consulter un vétérinaire, disposer une petite quantité de miel sur ses gencives.
Il revient de s’inquiéter lorsque les diarrhées et les vomissements sont associés à une perte d’énergie importante ainsi qu’à une perte d’appétit. Dans ce cas, il vous faut consulter rapidement un vétérinaire. Effectivement, les juvéniles sont les proies de virus très pathogènes de la famille des parvovirus. Ces virus attaquent le tube digestifs mais aussi le système immunitaire et l’infection peut leur être fatale.
Les affections respiratoires
Les affections respiratoires peuvent aussi toucher nos petits compagnons.
Une détresse respiratoire se manifeste par des mouvements anormaux du thorax, associés parfois au refus ou à l’impossibilité de se déplacer. La dégradation est parfois spectaculaires. Les causes les plus fréquentes sont les infections (virales, bactériennes ou parasitaires) ou bien les anomalies congénitales (cardiaque le plus souvent). Attention aussi aux petits bouledogues qui ont des prédispositions aux luxations de lobes pulmonaires. Cette affection demeure toutefois relativement rare.
Intoxication et ingestion de corps étranger
De surcroit, les jeunes animaux ont une fâcheuse tendance à vouloir tout explorer. Leur curiosité est sans faille, et les premiers mois de leur vie sont dédiés à l’expérience et l’exploration du monde qui les entoure. Ainsi, il est normal et courant qu’ils cherchent à TOUT goûter, et parfois malheureusement à leurs risques et périls. Restez donc extrêmement vigilants car une intoxication ou une occlusion intestinale est vite arrivée. Drogues, médicaments, déchets attisent leur curiosité, vos sous-vêtements, élastiques ou ficelles également.
Les boiteries
Enfin, les juvéniles sont en pleine croissance. Leur ossature est encore immature et fragile. Il arrive qu’une mauvaise chute soit à l’origine d’une fracture. Si votre animal boite après un traumatisme et que cette boiterie perdure dans le temps, ou qu’elle est associé à une position anormale du membre concernée, il vaut mieux consulter en urgence.
Une urgence chez un jeune animal se manifestera dans un premier temps par un refus de s’alimenter, accompagné de troubles digestifs, de difficultés respiratoires ou d’un comportement anormal (gémissements de douleurs, troubles neurologiques, abattement). De manière général, restez attentif à tout changement de comportement chez votre chiot ou votre chaton.