17/02/2024
Zone de confort (pavé😅)
J’ai lu un texte disant que, pour que la confiance habite un couple cheval humain, il nous fallait quand même sortir de notre zone de confort.
Bon.
la zone de confort est l’endroit où l’on se sent neutre d’anxiété.
Plutôt pas mal le *neutre d’anxiété * quand on se trouve face à un cheval qui en est si friand.
Je n’aime pas trop cliver l’espace (réel/psycho) en zones éparses différenciées, differenciables, comme si tout était indépendant de tout.
Mais, visiblement, les zones parlent à tout le monde.
Si à l’origine le mot confort signifiait *ce qui rend fort*, il a vite changé de sens à des fins de bien être matériel.
( ceci étant si le confort matériel est très *reconfortant*, il peut devenir aussi ce qui nous affaiblit…mais c’est un autre sujet).
Ensuite, il a évolué en quelque chose d’impalpable, un truc individuel propre à chacun et pas le même pour tous.
Le confort moral, mental, psychique dont on ressentirait les bons effets physiologiquement…si…on n’en dépasse pas les limites de sa zone…
….ne pas franchir au risque de….
La zone est une portion d’espace plutôt limitée à des caractéristiques spécifiques en général géographiques ou physiques.
Nous avons fragmenté notre espace intérieur (extérieur) en bouts bien distincts, limités, et le confort n’y a pas échappé.
Là dessus, nous avons imaginé, qu’en passant ces frontières illusoires, nous allions rencontrer la peur, l’angoisse, l’inconnu, le danger, la colère, la tristesse….et j’en passe.
Il semble plutôt logique, qu’en séparant la vie en bouts d’espaces distincts, nous allions aussi y coller des trucs négatifs à certains d’entre eux, c’est un peu ce qu’on sait faire de mieux.
Inévitablement, créer des zones connues suppose qu’il existe des zones inconnues.
Et l’inconnu, je ne sais pas pourquoi, on l’envisage souvent avec des termes dits négatifs.
Si on nous avait dit au départ que derrière ces zones confortables, il existait d’autres zones plus confortables, dans lesquelles la joie, la paix, le calme, la sérénité, le cocon, le rire et la douceur prospéraient ….croyez moi, les zones n’existeraient probablement pas.
De fait, rien ne nous dit que…..Hhhhhaaaaaa oooouuuiii!!!!
« In.con.nues »
Il est là le couac 😁
DONT ON N’A PAS LA MAÎTRISE.
La maîtrise serait devenue une zone de confort, parce que connue.
Je vais tourner les choses différemment.
Imaginons nous sans zones, le confort étant toujours cet état de non anxiété calme et paisible.
Ça n’est pas facile et pourtant, s’il est bien vrai que nous avons su imaginer des zones et coller des limites partout, pour tout…..visuellement, elles sont où?
Vous les voyez?
Parce qu’il est aussi vrai que nous pouvons revenir sur ce fait, et imaginer qu’il n’y en a pas, parce que visuellement on ne les voit pas.
Donc pas obligés non plus de ressentir en réel le fruit d’une imagination.
Il n’existe pas de zones que celles que nous avons dessinées de façon volontaires dans nos gentilles cervelles si créatives.
Donc, imaginons nous, sans zones négatives/ positives ailleurs, et enlevons les anticipations et les suppositions qui y sont accolées.
Là, l’inconnu se présente, tel quel, l’instantané incertain et son hasard, l’aventure, la nouveauté de chaque nouvel instant ( ce qui est un peu un fait hein), en gros : la vie!
…et mettons y nos deux pieds en nous y laissant flâner….neutres.
Il nous reste quoi?
Et bien il nous reste ce qu’on est, un être, attentif à ce qui se passe autour, attentif à lui, pour pouvoir palier à chaque éventualité avec ses pleins pouvoirs primaires de lucidité, sa raison, son discernement…..
tous ses innés rangés dans son disque dur…dont tout être vivant est doté.
Et ce fort avantage tout de même….sa performante adaptabilité.
Il reste nous, vierge, pouvant deguener facilement, clairement tous nos outils fournis au départ, nos sens…compter sur eux pour nous guider au mieux dans l’aventure.
Nous et rien d’autre qu’un temps pour la vivre cette aventure, avec….ce que nous sommes et nos capacités initiales pour.
Anticiper le pire scenar, nous a poussé à en créer des zones presque matérialisées, et de fait, des zones dans lesquelles il nous fallait entrer, sortir, pour gagner ou perdre.
Croyez moi, les animaux s’aventurent dans la vie avec la vigilance de leur disque dur, aiguisée à son maximum de potentialités, ce qui leur permet rapidement de faire les meilleurs choix à des fins de toujours rester confortablement prospères, si ce n’est, plutôt assurés.
Ils ne sont probablement pas chahuter par les micmacs du cerveau tant leur attention est au sens pertinent des choses et de leurs évolutions dans l’instant.
Ce qui leur vaut sans doute cette facile rapidité d exécution.
Parce que leur disque dur sait que l’erreur peut leur être fatale, il se doit donc de ne pas être altéré par des perturbateurs psychiques.
Il est le disque sûr.
Fiable.
Celui qui fait toujours le choix du moins pire.
Et là, on en arrive à nous et nos inventions,
Nous devons sortir d’une zone de confort pour aller se forcer à combattre, affronter ce qui est échafaudé comme inconfortable voir pourri dans un ailleurs invisible, incertain….
Un ailleurs pourtant bien là.
Combattre laisse quand même largement supposer qu’il existe une guerre😅
Et qu’alors, il faut la faire😅
Croyez vous que nous soyons en vie pour nous faire la guerre ?
Combattre notre nous?
Pourtant, c’est bien ce qu’on nous propose….nous affronter en nous, nous combattre, nous forcer pour rencontrer ce qu’est la vie….
Une aventure inconnue dont on ne sait rien de son aboutissement.
Alors oui, il n’est pas simple de rester confortable…si le but présenté est de se combattre par jeux d’affrontement entre nous et nous, nous et un ailleurs, nous et le reste?
Nous pouvons être confortables et nous aventurer si nous éliminons ces zones limitantes qui schématisent des faits qui peuvent, ne pas avoir lieu et ne pas se dérouler.
Ne faire que fructifier ce qui nous appartient déjà.
La capacité d’être capable.
Vivre les choses naissantes au fil de l’histoire, au fil de la decouverte, des apprentissages qui jonchent nos vie, au fil de la nouveauté .
Et ce fil peut aller se toucher en étant neutre d’anxiété, j’ai envie de dire…il vaut presque mieux d’ailleurs!
Il est mille fois plus facile d’aller toucher les choses de façon confortable, en conservant par là nos sens éveillés, nos pleins potentiels en état de fonctionnement, huilés, parfaitement aiguisés et sains à trouver les solutions les plus adaptées dans l’insaisissable inconnue de la vie, nan?
En revanche avec des zones limitées…c’est faisable…mais vachement moins confortable.